Les origines

Une belle histoire

 

En l'an 910, un chapitre de chanoines, créé par Etienne, évêque de Liège, succéda aux premiers occupants du monastère fondé par Saint Feuillen.
En 974, dans un diplôme d’Otton II au premier Prince-évêque de Liège Notger, il est déjà attesté de l’existence
de plusieurs brasseries à Fosses.
La recette de la Dorée est donc plus que millénaire, bien qu'ayant subi de nombreuses transformations au
cours des siècles. Principalement au XVe siècle lorsque le duc de Bourgogne Jean sans peur imposa l'usage
du houblon aux propriétés asseptisantes et conservatrices en lieu et place du gruyt utilisé jusqu'alors.
A cette époque, bien qu'autorisés à brasser pour en tirer un revenu pour la communauté, les moines sont
soumis à une vie très austère. Contrairement aux chanoines pouvant disposer de biens personnels et
autorisés à boire de la bière et du vin.

La Pater Cervisia (la bière du Père), ancêtre de notre bière Dorée, était la bière commune des chanoines du
chapitre de Fosses, titrait environ 5 degrés et était brassée dans la cité des bourgeois. Alors que le vin était
réservé aux grandes fêtes, la bière faisait partie de la vie de tous les jours.
La triple Ambrée, quant à elle, plonge les racines de sa recette en des temps plus anciens, lorsque Feuillen,
Ultain et Fursy l'amenèrent d'Irlande dans leurs bagages. Par la suite, elle aussi fut sujette à moultes
transformations, principalement au XVe siècle. Cette bière plus puissante était réservée aux hôtes de marque
et il est dit que Notger, lors de son passage à Fosses à l'occasion de l'institution du chapitre de chanoines,
en fut tellement ravis qu'il demanda à en empoter un tonneau entier dans sa bonne ville de Liège et que ce tonneau lui fut offert par les bourgeois de Fosses.

 
 
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NOTGER

Premier Prince-évêque de Liège

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Place du Chapître, Fosses-la-Ville

Sous l’Ancien Régime, la vie de Fosses était rythmée par la collégiale Saint-Feuillen et son chapitre de chanoines fondé en 910 par Notger, premier « prince-évêque » de Liège.

La ville était alors gouvernée par deux seigneuries distinctes : celle de l’évêque de Liège, qui régnait sur la ville des bourgeois et sur les hameaux périphériques, et celle du chapitre qui gouvernait l’encloître composé de l’église collégiale et des maisons claustrales qui lui étaient liées.

Au 13e siècle, le chapitre de Fosses connut un essor qui lui fit acquérir des biens, droits et revenus dans plus de soixante localités de la Wallonie actuelle. Cette prospérité économique et la pression politique qu’il exerçait poussa le peuple à obtenir une charte de franchises en 1234 et le droit d’ériger une halle pour y faire du commerce en 1267. L’histoire médiévale est ainsi faite de luttes entre le chapitre et les bourgeois.

Les chanoines vivaient dans des maisons particulières. Au nombre de celles-ci, la maison dite du Doyen était la résidence des doyens du chapitre collégial. Elle fut érigée en 1622 à la demande de Noël de Résimont, au fond d’une cour et s’adosse au rempart de la ville du 12e siècle et à la tour Blanmont. La bâtisse est traditionnelle, élevée en briques et pierre bleue ; on y accède par un porche reconstruit au 18e siècle (à droite sur la photo).
Classement comme monument historique le 15 mai 1964.

 A gauche de la maison du Doyen se trouve le Musée du Petit Chapitre.

Lilette, couturière handicapée physique pleine de talent, réalisa pour des centaines de poupées des costumes folkloriques dont les célèbres Chinels et de Fosses et les Marcheurs de la Saint-Feuillen.
Outre la précision du travail de couture, découvrez la richesse des folklores belges. Chaque folklore a quelque chose à raconter : un pan d'histoire d'une localité, d'anciens métiers, une légende moralisatrice, la symbolique des couleurs, ...
Alors qu'ils étaient semblables partout en Europe, certains ne se sont maintenus qu'en un seul lieu, devenant uniques…
Ouvert sur réservation du mardi au dimanche inclus.

Au centre de la place du chapitre à Fosses-la-Ville, une pompe de la première moitié du 18ème siècle
recouvre le puits communal.  Abritée dans un pilier de calcaire massif, de style classique, orné de panneaux en creux et surmonté d'un lourd vase terminé par un étagement à moulure, la pompe ne fut adaptée au puits qu'au siècle dernier bien que l'on retrouve dans les archives de la ville des traces de ce puits en 1381 et en 1572.

Cette pompe a toujours joué un grand rôle dans les réjouissances publiques des Fossois. La tradition veut en effet que lors des farandoles et cortèges, cavalcades des chinels, ou toutes autres festivités, que l'on fasse le tour de la pompe.

Au centre de la place du chapitre à Fosses-la-Ville, une pompe de la première moitié du 18ème siècle
recouvre le puits communal.  Abritée dans un pilier de calcaire massif, de style classique, orné de panneaux
en creux et surmonté d'un lourd vase terminé par un étagement à moulure, la pompe ne fut adaptée au puits
qu'au siècle dernier bien que l'on retrouve dans les archives de la ville des traces de ce puits en 1381 et en 1572.

Cette pompe a toujours joué un grand rôle dans les réjouissances publiques des Fossois.
La tradition veut en effet que lors des farandoles et cortèges, cavalcades des chinels,
ou toutes autres festivités, que l'on fasse le tour de la pompe.

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La Collégiale Saint-Feuillen de Fosses-la-Ville, s'élève sur l'emplacement d'un ancien monastère irlandais fondé au VIIe siècle.  La collégiale comporte 4 parties principales: la tour et la crypte romanes, datant de la fin du XIe s. ; le vaisseau et le chœur, refaits en 1721.                                                                                                        La Collégiale Saint-Feuillen vous ouvre ses portes et vous invite à découvrir son riche passé.                                                                       

Au tout début du Xe siècle, le monastère fut cédé à une princesse carolingienne, Gisèle (Kisala) qui le céda à l'évêque de Liège, et vers 910, celui-ci transforma ce monastère en chapitre de chanoines.